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Alors qu’un peu de givre se posait sur mon cœur, Tandis que les feuilles fuyaient sous mon regard, Que les écureuils se cachaient par crainte de l’hiver, Et que le soleil au loin indiquait qu’il se faisait tard, J’entendis un petit bruit de pas et pris peur, Un petit d’homme avançait vers son père.
Mon petit rayon de soleil aux yeux bleus, Ses petites mèches blondes et ses pas si fiers, Celui qui réjouit l’esprit du solitaire, Qui, avec si peu de mots le rend heureux. Il avait quelque chose à dire, Je ne pouvais pas comprendre, Il n’avait qu’à parler, mais c’était son sourire Qui faisait que je n’avais pas besoin d’entendre.
Un soir c’est certain, sur les yeux de ton père, Tout doucement tu poseras ta main, Toute ton affection, toute ton amitié, Tout ton amour tu sauras exprimer. Et peut-être ta maman à tes côtés, Très fort tu la serreras pour toujours l’aimer.
Ton père D.D
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Étude et commentaires
du Livre Sacré |