Une petite fille à travers une carte qu’elle
avait adressée “À maman, à une gentille dame” et sur laquelle elle avait
dessiné un soleil jaune, des oiseaux en train de voler et des fleurs rouges.
Voici ce qu’on pouvait y lire: |
Quelques années après avoir aidé avec succès ses six enfants à aimer Dieu, une mère a reçu de l’un d’eux une carte qui disait notamment: “Maman, je t’aime profondément, beaucoup plus que tu ne pourras jamais l’imaginer. Merci pour la direction et les conseils que tu m’as donnés (...). Tu m’as apporté la plus belle espérance qu’on puisse avoir dans le monde, et c’est la vérité. Merci de m’avoir sauvé la vie.”
Dans une famille australienne de cinq personnes, la mère, atteinte d’un cancer, apprit qu’il ne lui restait à vivre que quelques mois. Elle prépara donc sa famille à sa prochaine disparition. Elle tenait surtout à le faire pour que sa fille aînée, alors âgée de 13 ans, participe à l’éducation de ses deux plus jeunes sœurs. Cette mère agit d’une façon très pragmatique. Voici d’ailleurs ce que sa fille aînée rapporte: “Je suis très reconnaissante à ma mère de nous avoir fait part de sa mort prochaine; elle ne nous cacha rien du tout. Elle nous expliqua la situation avec bonté et elle prit des mesures pour y faire face.
“Grâce à ses conseils, et bien qu’elle fût clouée au lit, j’ai accommodé toutes sortes de plats. Ensemble, nous avons relevé quelques recettes de base. Puis elle m’a appris à bien utiliser la machine à coudre, car elle savait que je devais aussi prendre la relève dans ce domaine. Nous avons établi le programme d’entretien de la maison et la répartition des différentes tâches. Ma mère me parla également de la façon de donner des soins d’urgence et des différentes précautions à prendre dans une maison. Mon père pensait que je pourrais surmonter la situation. Il me témoigna sa confiance et ce fut pour moi une bonne raison de faire le maximum.
“Seize ans après la mort de maman, une de mes jeunes sœurs, mariée et mère de trois enfants, m’envoya la lettre suivante: ‘Quelle joie pour moi d’avoir deux sœurs merveilleuses comme toi et Beverley! Rien ne peut remplacer des sœurs aimantes, dévouées et compréhensives. Je te suis très reconnaissante parce que tu es ainsi. Je n’ai jamais dû te dire cela, et je te prie de me pardonner de ne pas l’avoir fait plus tôt, mais merci de nous avoir éduquées, Beverley et moi, et d’avoir su remplacer maman. Je prends conscience aujourd’hui de la somme d’amour, d’efforts et de sacrifices que tu as dû fournir. Il m’est arrivé fréquemment de songer à ces années et de prier pour que tu sois bénie et je crois sincèrement que tu l’as été.’”
Cette femme, qui, un soir, était “complètement à plat”, pour reprendre ses propres termes, a retrouvé bon moral en entendant sa fille de sept ans prier Dieu. Des larmes lui sont montées aux yeux et sa gorge s’est serrée lorsqu’elle a entendu sa prière: “Bon Père, merci pour toutes les bonnes choses que tu as faites pour moi aujourd’hui. Et merci pour la nourriture. Aide tous les frères et sœurs des autres pays qui ont faim; aide-les aussi à avoir assez de nourriture. Ceux qui sont malades, aide-les à guérir pour qu’ils puissent aller aux réunions. Fais que les anges veillent sur moi pendant que je dors la nuit, sur maman et papa, sur mon frère, sur mamie et papi, et sur tous les frères et sœurs dans la vérité. Je t’adresse cette prière par Jésus. Amen.”
Il ne reste plus qu’à vous dire merci d’avoir lu avant de partir.
Étude et commentaires
du Livre Sacré |