Un visiteur indésirable ©

Il est un visiteur indésirable qui a presque visité chacun d’entre nous à un moment ou à un autre. Chez certains, ses visites sont brèves, mais chez d’autres il est resté assez longtemps. Il est peut-être chez vous en ce moment. Sinon soyez sur vos gardes, car il reviendra.

Peut-être que cette lettre vous aidera à le congédier le plus rapidement possible, car si vous lui permettez de rester chez vous, il mettra en danger votre capacité de trouver suffisamment d’espoir et de détermination pour affermir votre foi. Cet intrus, cet indésirable, c’est Monsieur Découragement.

Si vous savez à quels moments Monsieur Découragement a le plus de chance de venir, vous pourrez plus facilement abréger ses visites, et si possible ne pas lui accorder de temps du tout. Il a coutume de passer quand vos finances sont en baisse, et il est assez malin pour vous le rappeler. Il a également la mauvaise grâce de passer quand vous êtes malade. Vous appréciez certainement que quelqu’un s’intéresse à vous quand vous ne vous sentez pas bien, mais pas Mr Découragement. Il est comme les trois faux amis de Job, qui n’ont fait qu’aggraver son malheur. Il vous dira que votre travail est trop dur, que vos nerfs sont à bout et que vous êtes totalement épuisé, qu’il faut tout laisser tomber. Il vous proposera même deux ou trois verres d’alcool pour tout oublier.

A ce sujet, voici une illustration que j’ai eu l’occasion d’entendre.

Un outil qui a l'air de rien. Mais ...

« Aux Etats Unis, le samedi, les gens sortent toutes sortes de bricoles de leur maison. Des choses dont ils n’ont plus besoin, ils les mettent devant leur garage. Le prix est marqué sur une étiquette attachée à l’objet, et tout cela est à vendre à qui vient passer devant. C’est une chose très populaire et que l’on trouve même en France. C’est ce que l’on appelle une vente à la maison.

A ce moment là, les choses sans valeur, les babioles, les jouets, les broutilles, sortent d’une maison pour entrer dans une autre. Et les femmes aiment bien ce genre de course.

Et bien, on a dit que le diable tenait une vente semblable ? Il vendait tous ses outils et cela n’avaient pas l’air très bien. On y trouvait : l’envie, la haine, la malice, la crainte, la déception, l’avarice, l’ambition, la gloire… Mais il y avait un petit outil par-là qui avait l’air complètement inoffensif. Mais il y avait un prix très élevé marqué dessus.

Alors, il y a quelqu’un qui s’est approché et a dit : « Mais comment ça se fait que vous demandez autant pour cet outil là? Personne n’a jamais mis un prix pareil ! »

« C’est mon meilleur outil. Avec cela je peux entrer dans le cœur d’un homme, et je peux voir dans sa conscience. Avec ça je peux scruter ses pensées les plus secrètes, je peux savoir avec exactitude ce qu’il va faire et ne pas faire. Voilà pourquoi j’attache une si grande valeur à cet outil ».

« Mais comment est-ce que vous appelez cet outil ? »

«Cet outil, s’appelle le découragement, car lorsque les gens deviennent découragés, je les tiens complètement dans ma main!»

« Mais le prix est si élevé ? »

« J’ai mis un prix si élevé parce que je ne veux pas le vendre, je veux l’utiliser ».

Et, il utilise encore !

C’est pourquoi nous devons apprendre à éviter le découragement autant que possible. Quand il vient chez vous, il frappe à la porte de votre cœur et de votre esprit. Une leçon capitale : « veillez soigneusement à votre cœur, veillez soigneusement à la porte de votre cœur et de votre esprit » (Prov 4:23 ; 23 :12). Adressez-vous à votre père céleste. Il s’intéresse à votre bien être, il se soucie réellement de l’état de votre cœur. Mais si les problèmes auxquels vous faites face semblent vous écraser, prenez courage ils ne durent qu’un court espace de temps si vous avez en vue l’éternité.

Dominique. Source K.M