Qui a cassé les Deux Tablettes de la Loi ?  ©

Il y avait en une certaine époque un prédicateur itinérant, qui à la manière de l’apôtre Paul, s’enquérrait du bien être des âmes dont il était responsable. On s’inquiétait en hauts-lieux que les brebis du Seigneur ne connaissaient que peu les Saintes Écritures. On savait cet homme très chaleureux, père de trois petits blondinets. C’est lui que la Providence délégua dans ce petit canton.

Voilà notre bedeau, qui se rend dans la congrégation bien aimée, dont trois anciens et bergers prenaient grand soin. Il s’était mis en tête d’expliquer la Loi de Moïse.

Comme de coutume, le jeudi après-midi, il réunit les enfants pour le cours biblique. Avant de commencer son explication, il posa cette question : «Qui donc, a cassé les tablettes de la Loi?». Chacun des enfants commença à se regarder, un grand silence se fit, puis un petit garçon se mit à pleurer très fort.

Puis tour à tour, tous ces jeunes enfants se mirent à dire avec beaucoup de larmes «ce n’est pas moi Monsieur».

Abasourdi, notre bon pasteur décida d’abréger le cours ne pouvant plus maîtriser la classe. Il décida de réunir les anciens de la congrégation pour leur expliquer ce qui s’était passé. Il était très embarrassé, il ne voulait pas que les braves parents pensent de lui plus qu’il n’était.

C’est alors qu’il leur expliqua le problème. Qu’il avait demandé : qui donc avait cassé les tablettes de la Loi et que tous les enfants s’étaient mis à dire «c’est pas moi, c’est pas moi».

D’une seule voix les anciens lui répliquèrent : «Tu sais, frère bien aimé, les enfants de chez nous sont très bien éduqués. Et s’ils t’ont dit qu’ils n’ont pas cassé les tablettes de la loi de Moïse, il faut les croire».

Après son sermon du dimanche, notre bon berger décida d’envoyer un rapport en hauts-lieux. Il reçut cette petite note : «Cher frère bien aimé, nous sommes désolés que personne n’ai pu te répondre qui avait cassé les Tablettes de la Loi. Aussi, la congrégation a-t-elle pensé t’envoyer cette petite somme pour réparer le préjudice et préserver la paix».

Dominique. Source I.N


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