Sa justice

 

Le plus grand respect pour la loi. Jésus témoigna le plus grand respect pour la loi, notamment celle de son Dieu, mais également pour celle des "autorités supérieures" qui, sous la forme de gouvernements, étaient autorisées à exercer un pouvoir sur la terre (Rm 13:1; Mt 5:17-19; 22:17-21; Jn 18:36). Jésus a soutenu fidèlement les dispositions relatives au temple. Dès son enfance, il a assisté aux fêtes qui s'y tenaient et il y a souvent enseigné. Il a même payé l'impôt du temple, alors que rien ne l'y obligeait vraiment (Matthieu 17:24-27). Il a fait également l'éloge d'une pauvre veuve qui avait mis "tout ce qu'elle avait pour vivre" dans les troncs du trésor du temple.

Il s'opposa aux efforts de ceux qui voulaient l'introduire sur la scène politique d'alors en “le faisant roi“ par acclamation populaire (Jn 6:15; voir aussi Lc 19:11, 12; Ac 1:6-9). Nul ne put “le convaincre de péché“, non pas uniquement parce qu'il était né parfait, mais aussi parce qu'il veillait sans cesse à observer la Parole de Dieu (Jn 8:46, 55). Il se ceignait, comme d'une ceinture, de la justice et de la fidélité (Is 11:5). Son amour de la justice s'accompagnait de haine pour la méchanceté, l'hypocrisie et la tromperie, ainsi que d'indignation vis-à-vis de ceux qui étaient avides et sans cœur devant les souffrances d'autrui (Mt 7:21-27; 23:1-8, 25-28; Mc 3:1-5; 12:38-40-44).

Un discernement aigu des principes. Il fit preuve d'un discernement aigu des principes, du sens véritable et du but des lois de Dieu, mettant en valeur les points les plus importants de ces lois, la justice, la miséricorde et la fidélité (Mt 12:1-8; 23:23, 24). Il fut impartial et ne fit pas preuve de favoritisme, même s'il éprouva une affection plus grande pour un de ses disciples (Mt 18:1-4; Mc 10:35-44; Jn 13:23; voir aussi 1P 1:17). Alors même qu'il agonisait sur le poteau de supplice, il s'est soucié de sa mère probablement veuve, et l'a confiée à Jean afin qu'il veille non seulement à ses besoins matériels (ce que ses demi-frères auraient fait), mais surtout à ses besoins spirituels. Ainsi ses liens familiaux ne prirent jamais le pas sur ses relations spirituelles (Mt 12:46-50; Lc 11:27, 28; Jn 19:26, 27). (En effet les demi-frères de Jésus ne croyaient toujours pas en lui, ce n'est que plus tard qu'ils devinrent ses disciples).

Comme prédit, sa façon de traiter les problèmes n'était jamais superficielle; il ne se fiait pas à “ce qui se montrait à ses yeux, et il ne reprenait pas d'après ce qu'entendaient ses oreilles“ (Is 11:3; voir aussi Jn 7:24). Il était capable de pénétrer le cœur des hommes et de discerner leurs pensées, leurs raisonnements et leurs mobiles (Mt 9:4; Mc 2:6-8; Jn 2:23-25). En outre, il se tenait au diapason de la Parole de Dieu et cherchait, non pas sa volonté, mais celle de son Père; cela garantissait que ses décisions, en sa qualité de Juge désigné par Dieu, seraient toujours droites et justes (Is 11:4; Jn 5:30).

Son point de vue équilibré sur les choses matérielles. Il n'était cependant pas un ascète se privant à l'extrême sans tenir compte des circonstances du moment (Lc 7:33, 34). Il accepta de nombreuses invitations à des repas, voire à des banquets, et se rendit chez des gens aisés (Lc 5:29; 7:36; 14:1; 19:1-6). Il contribua à la joie d'un mariage en changeant de l'eau en un vin excellent (Jn 2:1-10). Il était reconnaissant pour les bonnes choses qu'on faisait à son intention. Le vêtement intérieur "sans couture, tissé depuis le haut dans toute sa longueur", qu'il portait lors de son arrestation était vraisemblablement un habit de qualité (Jn 19:23, 24). Néanmoins, conformément aux conseils qu'il donna, Jésus accorda toujours la première place aux choses spirituelles et il ne se soucia jamais outre-mesure des choses matérielles (Mt 6:24-34; 8:20; Lc 10:38-42; voir Ph 4:10-12).

 

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