Sixième jour de la création
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Et Dieu dit encore : "Que la terre produise des âmes vivantes selon leurs espèces : animal domestique, animal qui se meut et bête sauvage de la terre selon son espèce". Et il en fut ainsi. Et Dieu entreprit de faire la bête sauvage de la terre selon son espèce, et l'animal domestique selon son espèce, et tout animal qui se meut sur le sol, selon son espèce. Et Dieu vit que [c'était] bon. Genèse 1:24-25 |
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Que la terre produise des âmes vivantes.
Au sixième "jour" de création, le mot nèphèsh (âme) est appliqué aux animaux domestiques (Note), aux animaux qui se meuvent et aux bêtes sauvages de la terre, qui sont autant d"âmes vivantes" (Gn 1:24). On a dautres exemples danimaux désignés ainsi en Genèse 2:19; 9:10-16 ; Lévitique 11:10, 46 ; 24:18 ; Nombres 31:28; Ézékiel 47:9.
Selon leurs espèces.
Le récit de la création consigné dans le premier chapitre de la Genèse révèle que Yahwah (heb: Yehwah) Dieu créa les choses vivantes qui peuplent la terre "selon leurs espèces" (Lit. : "selon son espèce (genre)"; Hébreu : leminô ; grec : génos ; latin : genus. Le mot "espèce" désigne ici une espèce créée ou une famille, selon lancienne acception ou définition du terme).
Vers la fin du sixième jour de création, la terre fut pourvue dune grande diversité d"espèces" créées fondamentales, parmi lesquelles des formes de vie très complexes. Elles furent dotées de la capacité de se reproduire "selon leurs espèces" dune manière précise et ordonnée (Gn 1:12, 21, 22, 24, 25 ; 1 Co 14:33).
Dans le Livre Sacré que signifie le mot "espèce"
Les "espèces" au sens biblique semblent désigner, en ce qui concerne les formes de vie, des groupes à lintérieur et dans les limites desquels des croisements sont possibles. Si tel est le cas, la barrière entre ces "espèces" se situe au point où cesse la fécondité (Note). (Il ne sagit pas du sens restreint donné ces dernières années au terme "espèce"). Daussi loin que remontent les souvenirs des hommes jusquà maintenant, les chiens sont encore des chiens, les chats restent des chats et les éléphants sont et seront toujours des éléphants.
La stérilité entre espèces demeure le facteur permettant de délimiter ce qui constitue une "espèce". Ce phénomène permet, grâce à lépreuve de la stérilité, de déterminer les barrières entre toutes les " espèces " existant aujourdhui. Au moyen de cette épreuve naturelle de la fécondation, il est possible de découvrir les liens primaires au sein du règne animal et du règne végétal.
Le gouffre !
Ainsi l'absence d'inter-fécondité marque un gouffre infranchissable entre lhomme et les animaux. Des expériences de reproduction ont de plus démontré que lapparence nest pas un critère. Lhomme et le chimpanzé peuvent présenter des ressemblances, avoir des muscles et des os de type similaire; cependant, linaptitude totale de lhomme à shybrider avec la famille des singes atteste quil sagit de deux créatures distinctes qui ne sont pas de la même "espèce". (A titre d'exemple, les greffes sembleraient démontrer que l'espèce porcine est plus proche d'un point de vue génétique de l'homme, que ne l'est l'espèce singe. Pourtant on ne peut à proprement parler de ressemblance).
Un biologiste qui s'exprime sur le mimétisme que l'on rencontre dans la nature, écrivait que l'observation attentive provoque parfois des éclats de rire. Il faisait référence à ce qu'il appelle des aberrations de formes, qui prêtent à sourire. Sa conclusion était que cette Puissance divine s'était amusée avec sa création. A en croire le mimétisme du singe, il pourrait être concevable que Dieu ait souhaité nous faire rire par ces animaux.
Des animaux pour aider ou instruire.
La création de tous ces animaux sauvages et domestiques allait permettre dinstruire lhomme ou de laider dans une tâche qui lui serait confiée. Cest ce que nous comprenons à la lecture du livre de Job où nous lisons : "Interroge, sil te plaît, les animaux domestiques, et ils tinstruiront, et aussi les créatures ailées des cieux, et elles te renseigneront. Qui ne sait pas parfaitement, parmi tous ceux-ci, que la main de Yahwah a fait cela?" (Job 12:7, 9).
Réfléchissons quelques instants à quelques réalisations de Dieu.
Lâne : comme ses sabots sont petits et pointus, il a le pied plus sûr que le cheval ; il est donc mieux adapté que celui-ci au terrain accidenté et montagneux. Cest une bête dune patience à toute épreuve.
Le castor endigue les cours deau et modifie lenvironnement en fonction de ses besoins. Pour amener de gros arbres depuis lendroit où il les a abattus jusquau lieu du barrage, il lui arrive de creuser un canal par voie de terre celui-ci atteint parfois trois cents mètres de long puis il fait dévier leau de la rivière dans ce canal. Il peut ensuite amener les arbres par flottage jusquau "chantier" de construction.
Le chameau peut servir de bête de somme et de moyen de transport. Son poil épais le protège de la chaleur. Ses pieds sont pourvus dune peau calleuse et ressemblent à des coussinets, forme adaptée à la marche sur le sable meuble. Des callosités, dont il est doté dès sa naissance, lui protègent la poitrine et les genoux lorsquil se repose.
Le buffle d'eau , ce "tracteur vivant" qui nexige ni carburant ni pièces détachées, tire, laboure, herse, transporte et fait vivre toute une maisonnée pendant plus de 20 ans. Il nest pas seulement ouvrier agricole, mais aussi traiteur. Le lait de la bufflonne contient moins deau, plus de solides, de graisses et de protéines, et légèrement plus de lactose que le lait de vache. Il est donc très énergétique, et il a bon goût. On lutilise pour faire des fromages délicieux.
Le lama, lalpaga, la vigogne : la plus belle laine du monde, des poils au diamètre inférieur de plus de moitié à celui des poils de la laine de mouton la plus fine.
Labeille : la structure alvéolée hexagonale de la construction de labeille est la forme qui permet de fabriquer un maximum de cellules en un espace minimal; de plus l'abeille transforme du nectar de fleur en miel, puis le stocke d'une manière accessible pour l'apiculteur.
La guêpe fabrique du papier et laraignée tisse un filet de soie (Note).
Le tisserain (un oiseau) tisse des fibres végétales avec son bec.
La poule fournit les ufs, la vache donne le lait avec lequel on fabrique le fromage. La fourmi fait de lélevage et le ver à soie file.
Toutes ces merveilles, et des millions d'autres, sont autant de chefs-duvre conçus et formés par un Créateur plein damour qui désire que ses uvres contribuent au bonheur de lhomme. Quand nous admirons la beauté ravissante de toutes les choses qui se trouvent sur notre belle planète, nous ne pouvons que nous exclamer: "Que tes uvres sont nombreuses, ô Yahwah ! Toutes, tu les as faites avec sagesse. La terre est pleine de tes productions" (Psaume 104:24).
Dans sa sagesse infinie Le Créateur a également prévu une instruction. "Vois ! Dieu, lui, agit dune manière sublime avec sa force; qui est un instructeur comme lui?" (Job 36:22). Et encore : "Je te rendrai perspicace et tinstruirai dans la voie où tu dois aller" (Psaume 32:8) .
Le Livre Sacré est le moyen par excellence fourni par Dieu à l'homme afin de l'instruire dans son dessein. Dieu a demandé au prophète Isaïe d'écrire : "Cependant ton Grand Instructeur ne se cachera plus, et tes yeux deviendront réellement [des yeux] qui verront ton Grand Instructeur" (Isaïe 30:20). Ainsi, dans un sens figuré, grâce à l'étude et à la méditation du Livre Sacré (Les Saintes Écritures), il est aujourd'hui possible de comprendre la volonté de Dieu, tout comme si nous l'avions devant nous en tant qu'instructeur.
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Ce terme désigne les âmes vivantes en dehors des humains (voir Nb 31:28). Le mot hébreu behémah désigne des quadrupèdes assez grands, en général des animaux domestiques, mais parfois aussi des bêtes sauvages. Il est rendu par "animaux domestiques", "bêtes" et "bétail" (Gn 1:26; 9:10 ; 34:23; Ps 107:38). Lhébreu rèmès, qui se rapporte à des "animaux qui se meuvent" ou à des "bêtes rampantes", vient de la racine ramas, qui signifie "se mouvoir, ramper" (Gn 6:20 ; Éz 8:10 ; Gn 1:28). Le terme hébreu hayyah, qui veut dire littéralement "créature vivante", est également employé à propos des "bêtes sauvages" ou des "animaux sauvages" (Gn 1:28 ; 3:14 ; Is 56:9).
En d'autres termes, à l'origine chaque genre ou chaque famille, devait posséder un potentiel génétique lui permettant d'effectuer des sauts spontanés à l'intérieur de limites génétiques, pouvant conduire à une spécificité non réversible, pour définir des espèces au sens où nous l'entendons aujourd'hui. Par exemple : l'éléphant d'Inde, d'Afrique, ou le mammouth pourraient avoir un ancêtre commun. Dans son ouvrage Cosmos, Carl Sagan admettait franchement: "Ce que révèlent les fossiles pourrait ne pas être incompatible avec l’existence d’un Créateur" (Paris, 1981, p. 28).
Les centaines de milliers de fossiles connus à ce jour, vont d'ailleurs dans le sens de cette déclaration, car ils soulignent la stabilité des espèces (les feuilles de chênes fossilisées ressemblent à celles d'aujourd'hui) ou l'apparition spontanée de caractères nouveaux (tels que la vue et par conséquent non seulement le système optique mais également ses organes de liaison et le traitement de l'image, sans parler de son utilité), et ce sans transition. Tous sont unanimes pour attester que les couches géologiques révèlent qu'à un moment donné, il y a eu une explosion de la vie pluricellulaire.
“Les araignées produisent la soie en utilisant l’eau comme solvant à l’air
libre, à des températures et à la pression ambiantes. Ce matériau devient
ainsi une toile d’une grande solidité, stable et imperméable, observe le
professeur Christopher Viney, de l’université de l’État de Washington à
Seattle. Or, la production de fibres solides, le Kevlar par exemple, doit se
faire sous haute pression en utilisant de l’acide sulfurique concentré.” Ce
chercheur admet donc: “Nous avons beaucoup à apprendre.”
De même, la soie de la toile d’araignée est plus solide que l’acier et
plus résistante que le nylon. Des chercheurs l’étudient dans l’espoir de
synthétiser des fibres plus solides que le Kevlar, le matériau qui sert à la
fabrication de gilets pare-balles. Toutefois, on ne sait toujours pas reproduire
le procédé complexe de fabrication utilisé par l’araignée.
Les scientifiques de l’U.S. Army ont réussi à reproduire la formule
chimique de la fibroïne, protéine de base de cette soie. Mais ils se sont
rendu compte que les remarquables propriétés de la soie ne sont pas seulement
dues à sa composition chimique; elles tiennent également à la manière dont l’araignée
la file. Dans la
filière de l’araignée, la soie est à l’état de cristal liquide. Ses
molécules s’organisent en de longues chaînes appelées polymères, très
résistantes à la traction. Le professeur Viney n’en est pas moins confiant
que la mise au point d’un équipement spécial de filature permettra un jour
aux scientifiques de reproduire les prouesses de l’araignée.
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