DESCRIPTION GÉNÉRALE
Les « dix commandements » sont énoncés dans un langage incisif, net, ne comprenant que 120 mots dans le texte hébreu. Ils révèlent une grande sagesse et une moralité bien supérieures à ce que l'homme déchu pourrait accomplir tout seul. Il est important de remarquer une particularité qui fait de ce code quelque chose d’unique. Alors que tous les codes de loi connus insistent sur les devoirs de l’homme envers l’homme, ce qui constitue le droit civique, Le Décalogue énumère les commandements par ordre d'importance, en débutant par le droit religieux; Dieu vient à la première place.
Le premier commandement concernait la position et la fonction de YHWH Dieu
Le deuxième son Être ou sa Personne
Le troisième son nom
Le quatrième son droit, dû ou impôt pour ainsi dire.
Ces quatre premiers commandements sont généralement inscrits sur la liste comme se rapportant à Dieu et les six autres concernent les relations humaines.
Néanmoins on peut affirmer que le cinquième commandement
concerne les deux, dans le sens que les parents servent de représentants de
Dieu, et les honorer et leur obéir, c'était honorer YHWH
et lui obéir.
Voici ce qu'il ordonnait« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours
soient longs dans le pays que YHWH , ton Dieu, te donne» (Ex. 20:12). Ce
commandement, le seul avec une promesse, attaquait le mal à sa racine,
prévenant par là la délinquance juvénile. Cela sous-entendait naturellement
que les parents eux-mêmes obéissaient aux lois de Dieu. D'autres parties de la
loi de Moïse montraient que cette loi comportait des sanctions, c'était, pour
ainsi dire, une loi avec des « dents ». Les enfants
qui honoraient et respectaient leurs parents étaient enclins à manifester
aussi du respect à l'égard de toutes les autres personnes âgées, ayant ainsi
la conduite qui se révélerait des plus salutaires pour eux-mêmes.
Si nous abordons les cinq commandements suivants, nous les trouvons énoncés
sans ménagement dans le texte hébreu. Par exemple: « Tu ne tueras point. »
C'est seulement sous le rapport de ces derniers commandements que l'on peut
établir une comparaison entre le décalogue et les codes des autres peuples.
Mais cette constatation ne devrait pas nous surprendre. Même Caïn reconnut
qu'il méritait la mort pour avoir tué son frère Abel. C'est ainsi que dans le
Livre des morts égyptien, écrit des siècles avant le décalogue, nous lisons
le plaidoyer qu'une personne fait de sa vertu pour n'avoir ni tué, ni volé, ni
commis l'adultère, ni porté de faux témoignages."
L'ordre de ces cinq derniers commandements est des plus significatif. Ils sont
classés d'après le mal fait au prochain, le commandement relatif au moindre
mal étant classé le dernier. C'est ainsi que le sixième commandement interdit
de prendre la vie de son prochain; le septième, sa femme; le huitième, ses
biens. Passant des actes aux paroles, le neuvième interdit de parler faussement
contre son prochain, et le dixième, d'entretenir des pensées égoïstes contre
lui.
Cette dernière loi fait partie uniquement des dix commandements. Nul homme ou
corps de législation n'a encore jamais songé à voter une loi contre la
convoitise. Pourquoi? Parce que les hommes n'ont pas de moyen pour la faire
appliquer. Pourtant YHWH en a fait une partie du décalogue. Pourquoi? Parce
que, par là, il atteignait la racine ou la cause de la violation des autres
commandements relatifs au prochain, à savoir, l'égoïsme. Et alors que les
hommes ne pouvaient faire respecter cette loi, YHWH Dieu, en la donnant,
faisait pour ainsi dire de chacun des membres de son peuple, son propre policier
spirituel ou moral, rendait chacun responsable devant lui pour qu'il ne désire
rien de ce qui appartient à son prochain.
Étude et commentaires du Livre Sacré www.le-livre-sacre.org |