Dans le septième commandement: « Tu ne commettras point d'adultère », sont inclus les deux principes de fidélité à l'alliance et de sainteté. Il est intéressant de noter que, dans certaines langues, l’expression adultère signifie rupture du mariage et, dans les Écritures, toute immoralité est flétrie comme impureté.

Le commandement avant le commandement

Environ deux cent trente ans plus tôt selon la chronologie biblique, Joseph, fils de Jacob, laisse un modèle de fidélité pour tous. Il a fui alors que la femme de son maître lui faisait des propositions malhonnêtes (Gen 39 : 7-20). Il confirme ce qu'écrivit l'apôtre Paul "le contenu de la loi est écrit dans leur cœur, tandis que leur conscience témoigne avec eux et que, entre leurs pensées, ils sont accusés ou même excusés (Rom 2:15). 

En outre le récit des origines de l'homme rapporte que Dieu ne présenta qu'une seule femme à Adam et nous lisons le discours suivant : "C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et devra s’attacher à sa femme, et ils devront devenir une seule chair" (Gen 2:24). Il n'est pas dit que l'homme s'attachera à ses femmes. A ce sujet, il est intéressant de noter que certains oiseaux, comme par exemple les cigognes, sont plus fidèles en matière de couple que certains humains. 

Le principe de la loi mosaïque inclus dans la loi chrétienne

Pour le chrétien, ce commandement est mis en relief de trois façons.

• "Dieu jugera les impudiques et les adultères", en parlant des actes littéraux (Heb 13:4).

• "Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur", en parlant du désir, de la convoitise (Mat 5:28).

• Et, pour ce qui est de l'adultère spirituel: "Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu". L'amitié avec le monde implique la rupture d'une alliance avec Dieu; de même, elle rend la personne impure, car Jacques conseille aux chrétiens de se préserver des souillures du monde (Jacq. 4: 4; 1: 27).