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Voici le courrier reçu. |
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Quelle
est l'interprétation exhaustive du septième commandement ? :
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Poser la question quant à savoir si le 7ème commandement (Tu ne commettras point d'adultère) a un rapport avec le 3ème (Tu ne prendras pas en vain le nom de Yahweh, ton Dieu; car Yahweh ne laisse pas impuni celui qui prend son nom en vain), laisse supposer que l’auteur de la question a bien compris l’explication de ce qu’est un principe. Qu’il y a non pas seulement la lettre du texte, mais aussi l’esprit du texte. Par conséquent, cher N.J, puisque tu discernes ce qu’est un principe, il est possible de te répondre. Eu égard les Saintes Ecritures, puisqu’un principe est intemporel (sans limite dans le temps) il est de fait que le principe sur lequel s’appuie le commandement est toujours d’actualité, selon la démonstration qui va suivre. Essayons d’extraire le principe. Dans un sens spirituel, par les relations d’alliance que Dieu a mise en place entre lui et la nation d’Israël, celui-ci se présente en tant que propriétaire et époux (Isaïe 54 :5). Désormais, l’abandon ou le rejet de l’alliance qui l’unissait à son créateur, rendait la nation d’Israël coupable d’adultère spirituel. Ce que nous trouvons confirmé par les textes du livre d’Ezéchiel et d’Osée (Eze 16 :8 ; Os 2 :16 ; cf Jer 3 :14). Si c’est là le principe, nous devrions le trouver également dans les Ecritures grecques chrétiennes. Il est établi que c’est l’application spirituelle de ce principe que fait l’apôtre Paul, lorsqu’il parle de manière figurée de la congrégation chrétienne « comme d’une épouse parée pour le Christ » (2 Cor 11 :11 ; cf aussi Rev 21 :2 et Rev 22 :17). Jésus se l’applique d’ailleurs à lui même comme on peut le lire dans l’évangile de Marc, au chapitre 2, verset 19 (comparer avec Mat 10:40). Cette application sera plus tard reprise et commentée par le disciple Jacques (Jac 4 :4). Ainsi, le Livre Sacré permet de démontrer que sur plus de 1500 ans (de l’alliance de la Loi à la nouvelle alliance) le principe est demeuré inchangé. Par conséquent, le principe est non limité dans le temps. Pour résumer, ce qui était bon pour Dieu hier l’est encore aujourd’hui et ce qui était mal, l’est encore. Note : La transition de la loi qui a été de l’ancienne alliance vers la Nouvelle Alliance ne signifie pas que la Loi Mosaïque était mauvaise. Pour plus de détails voir les commentaires sur ce même site. Étant donné que nous avons dégagé le principe, nous pouvons comprendre qu’un homme ou une femme qui romprait l’alliance qu’il ou elle a contractée par le mariage (cette alliance ne s’applique pas aux relations contre nature entre les homosexuels ou lesbiennes), se rendrait coupable de traîtrise envers le conjoint innocent (Jer 3 :20 ; Mal 2 :14). Puisqu’il a été répondu à la première question, se trouve donc posée la question suivante à savoir : Ce commandement (l’adultère) a-t-il un rapport avec le troisième commandement (prendre le nom de Dieu en vain)? Comme le principe qui a été mis en lumière laisse apparaître la notion de traîtrise, qui est une infidélité et un manque d’amour, il est aisé de constater qu’il peut y avoir une relation entre le 7ème commandement et le 3ème commandement : dès-lors que l’on agit avec infidélité ou dissimulation envers le Nom de Dieu. Cet acte pourrait être assimilé à de la trahison et dans un sens spirituel à de l’apostasie (abandon, reniement). Ainsi, quelqu’un qui prétendrait être dans des relations d’alliance avec notre divin Créateur, mais qui ferait un mauvais usage de son Nom ou l’abandonnerait, se rendrait coupable d’adultère spirituel, parce qu’il le rejetterait au profit de quelque chose d’autre, comme par exemple remplacer YHWH par le mot Seigneur ou Adonaï. Le principe qui se dégage du 7ème commandement est donc d'actualité. |
Étude
et commentaires du Livre Sacré |