Sixième jour de la création 6eme partie

genèse 2:18

 

 

Et

Yahwah (heb: Yehwah) Dieu dit encore : " Il n’est pas bon que l’homme reste seul. Je vais lui faire une aide qui lui corresponde. " Alors Yahwah Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme et, pendant que celui-ci dormait, il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. Puis Yahwah Dieu bâtit en femme la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. Alors l’homme dit :" Celle-ci est enfin l’os de mes os et la chair de ma chair. Celle-ci sera appelée Femme, parce que de l’homme celle-ci a été prise. " Genèse 2:18,21-23

 

Alors que le sixième "jour" de création touchait à sa fin, Dieu a fait l’homme, puis sa compagne, la femme. Si l’ensemble de la création terrestre de Yahwah est magistrale, l’être humain en est le chef-d’œuvre. La création d’Adam puis d’Ève fut l’apothéose du sixième jour de création. Tous deux, en effet, étaient bien supérieurs aux poissons, aux oiseaux et aux autres animaux. Nombre de ces créatures sont sages d’instinct, mais les humains, eux, sont dotés de la raison, d’une conscience qui leur permet de distinguer le bien du mal, de la faculté d’élaborer des projets pour l’avenir et d’un désir inné d’adorer.

Le couronnement de la Création

Quel couronnement magistral de la création terrestre, bien plus merveilleux que toute la création physique produite jusque-là! Le Psaume 115:16 nous donne cette indication: "Pour ce qui est des cieux, à Yahwah appartiennent les cieux, mais la terre, il l’a donnée aux fils des hommes". En conséquence, Yahwah nous a créés âmes humaines afin que nous puissions prendre plaisir à ses créations précédentes, et en tirer profit.

Combien nous devrions être reconnaissants pour nos yeux, plus complexes que la meilleure des caméras, capables de percevoir l’univers coloré qui nous entoure! Nos oreilles également, plus perfectionnées que n’importe quel système acoustique de fabrication humaine, nous permettent de prendre plaisir à converser, à écouter de la musique et le chant mélodieux des oiseaux. Nous sommes dotés du mécanisme de la parole, lequel comprend une langue d’une grande souplesse. Les papilles gustatives de la langue, associées au sens de l’odorat, nous procurent le plaisir de savourer une variété infinie d’aliments. Et comme la caresse d’une main affectueuse nous est agréable!

Nous devrions louer et remercier Yahwah pour la manière merveilleuse dont il nous a conçus. Notre sang, liquide essentiel à la vie, irrigue l’ensemble de notre organisme toutes les minutes. Deutéronome 12:23 le dit : " Le sang, c’est l’âme " — ou la vie —, et ce sang est précieux aux yeux de Dieu. Des os solides, des muscles souples, un système nerveux sensible, tous ces éléments de notre organisme sont commandés par un cerveau bien supérieur à celui de n’importe quel animal et avec des capacités que même un ordinateur de la taille d’un gratte-ciel ne pourrait égaler. 

N’en éprouvons-nous pas un sentiment d’humilité ? Nous le devrions (Proverbes 22:4). Songeons aussi à la façon dont les poumons, le larynx, la langue, les dents et la bouche interagissent pour permettre aux humains de parler, et ce en des milliers de langues. Dès lors, on comprend que David ait chanté à Yahwah : " Je te louerai de ce que, d’une si redoutable manière, je suis fait si merveilleusement. Tes œuvres sont prodigieuses, et mon âme le sait parfaitement. " (Psaume 139:14). Imitons David et louons avec reconnaissance ce Dieu et Créateur merveilleux qu’est Yahwah .

 

Joseph Haydn

Joseph Haydn, compositeur du XVIIIème siècle, a écrit ces paroles à la louange de Yahwah dans un de ses oratorios: " Rendez-lui grâces, vous toutes ses œuvres si prodigieuses ! Chantez Son honneur, chantez Sa gloire, bénissez et magnifiez Son Nom ! La louange à Jéhovah subsiste à tout jamais, Amen, Amen ! " (voir aussi le 107ème Psaume versets 8, 15, 21, 31). Vous associez-vous à cette louange ? Vous le devriez, car toutes les choses belles et agréables qui nous entourent viennent de Yahwah , le Roi d’éternité.

Nous devrions vouloir louer le Roi d’éternité pour sa création merveilleuse. Psaume 104:24 déclare : " Que tes œuvres sont nombreuses, ô Yahwah ! Elles toutes, tu les as faites avec sagesse. La terre est pleine de tes productions. " Souscrivons donc joyeusement à l’exhortation lancée au Psaume 104:35, le dernier verset de ce psaume, disant à nous-mêmes et aux autres : " Bénis Yahwah , ô mon âme ! Louez Yah ! "

 

La Femme : la Gloire de l'homme

Adam exprima sa profonde satisfaction quand la femme parfaite lui fut présentée comme une aide qui lui corresponde. Il déclara: "Celle-ci est enfin l’os de mes os et la chair de ma chair". Ces paroles qu’il prononça lorsqu’il vit finalement sa femme, qui venait d’être créée, laissent peut-être entendre qu’il avait attendu un certain temps avant de recevoir sa délicieuse réplique humaine. 

Adam appela cette aide qui lui correspondait "Femme" (´ishshah ou, littéralement, "homme femelle"), "parce que de l’homme celle-ci a été prise". Cette femme, par contre, était vraiment de la même espèce, de la même chair que lui. La côte que Dieu avait prise dans son côté produisait un sang de la même sorte que celui qui coulait dans ses veines (voir Matthieu 19:4-6).

L’expression "aide qui lui corresponde" indique-t-elle que Dieu avait assigné un rôle déshonorant à la femme? Au contraire. Le nom hébreu (`ézèr) traduit par "aide" est souvent appliqué à Dieu par les rédacteurs de la Parole de Dieu. Par exemple, Yahwah est "notre aide et notre bouclier" (Psaume 33:20; Exode 18:4; Deutéronome 33:7). En Osée 13:9, c’est Yahwah lui-même qui se présente comme l’"aide" d’Israël. En ce qui concerne le mot hébreu nèghèdh rendu par l’expression "qui lui corresponde", voici ce qu’en dit un bibliste: "Le concours recherché n’est pas une simple assistance dans le travail quotidien ou en vue de la procréation (...) mais le soutien mutuel que procure la compagnie de quelqu’un".

Ainsi, Yahwah ne rabaissait en rien la femme en la présentant comme "une aide qui corresponde" à l’homme. La femme avait une constitution psychique, affective et physique qui lui était propre. Elle était le pendant de l’homme, lui était parfaitement assortie. Ils étaient différents, mais leur existence à tous deux était nécessaire pour "remplir la terre" conformément au dessein du Créateur.

Les personnes qui se plaignent de ces dispositions divines ressemblent à un rossignol qui, dans son nid, bouderait parce qu’il n’est pas aussi fort qu’un goéland, au lieu d’aller se percher sur une haute branche et d’exprimer par des chants sa gratitude à Dieu pour les dons incomparables qu’il lui a faits.

 

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